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Lost Planet 3
  PHOTOS
 
 
  Attente
GamesUP.ch
excellent
 
 
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360


EDN-3 est une planète inhospitalière, aussi glaciale et dangereuse que la faune locale qui se cache dans ses nombreuses cavernes, prêt à bondir sur le moindre humain qui se risquerait à une colonisation intempestive, pour violer son sanctuaire riche d’un précieux élément qui est l'une des ressources les plus convoitées de l’univers.
Se déroulant bien avant les évènements narrés dans les deux premiers épisodes, Lost Planet 3 plante le décours sobrement sous les paroles d’un homme mourant et qui semble avoir bien des choses à compter sur les nombreuses activités d’une société prête à tout pour s’emparer de la thermo-énergie qui pourrait sortir la planète bleue de son terrible trépas de siècles d’un consumérisme acharné.


Empruntant plus que son générique à une célèbre saga écrite par Dan O’Bannon, ce troisième épisode nous envoie crapahuter sur une planète aux faux airs de LV-426 en se permettant même le luxe de nous faire voyager au travers les confins de l’espace dans un vaisseau qui ressemblerait presque un peu trop au Nostromo. Le décor est déjà planté et il sera bien question de terribles Aliens qui viendront se mettre au travers de la route de notre héros du jour, John Payton.

Après un crash et un début qui nous envoie directement à penser que la destinée de notre homme sera la même que celle d’un célèbre mineur de l’espace qui a déjà connu la mort plus d’une fois, les premiers pas dans le blizzard, fouetté par un vent glacial nous entraîne directement à nous faufiler dans des galeries qui semblent habitées par une espèce extra-terrestre, lointaine cousine des arachnides de Klendathu,  au comportement agressif qui ne laisse planer aucun doute sur leurs intentions inamicales.

Le tutoriel commence… et on s’aperçoit très vite que le gameplay procure une prise en main immédiate qui nous permet de rapidement nous concentrer sur la dératisation de cette planète. La jouabilité est intuitive et les sensations pendant les phases de shoot sont très bien calibrées. Notre personnage bouge vite, est réactif dans les moments de grosse pression et peut facilement aligner les cibles grâce notamment à un système de visée qui nous permet toujours de savoir combien de munition sont encore en réserve dans l’arme équipée. C’est simple est diablement efficace et après un petit quart d’heures de massacre on s’aperçoit très vite que Capcom a peaufiné un jeu solide qui s’appuie sur des mécaniques bien rodées.

La planète est habitée et pas seulement par les terribles Akrids et leur fluide si précieux mais aussi par des colons de toutes les nationalités qui travaillent depuis quelques temps sur ce bout de caillou de glace pour tirer un maximum d’information sur le précieux liquide orange et ainsi le piller en toute légitimité. Vous êtes ainsi amené à faire la connaissance de votre futur « meilleur ami », un colosse de métal de plus de 10 mètres de haut qui deviendra votre moyen de locomotion à peu près sûr dans cet enfer blanc et accessoirement votre foreuse d’énergie et une arme de guerre que vous allez pouvoir customiser en dépensant quelques crédit alloués pour vos travaux dans votre base de recherche qui vous servira aussi de QG avancé et qui vous procurera des armes, des kits d’armements, de nouvelles pièces pour votre Mecha ainsi que de nouvelles missions grâce notamment à une équipe de scientifique très encline à vous payer pour vos futurs génocides.

Car la monnaie se présente sous la forme de la Thé-en que vous allez pouvoir absorber en tuant les Aliens ou en plantant des foreuses aux quatre coins de la planète. Les missions s’enchainent et malgré la linéarité des parcours proposés qui généralement nous demande d’aller toujours droit devant, la monotonie ne vient jamais nous assaillir et on se retrouve à enchainer les missions toujours plus périlleuses qui vous emmèneront à découvrir de bien lourds secrets comme seul Capcom à l’imagination d’en proposer dans ces jeux. Complots, machinations et autres surprises de tailles sont au rendez-vous entre des moments plus calmes qui nous font découvrir que la vie,  loin de ses proches,  n’est pas toujours facile à supporter pour notre héros qui finit quand même par s’attacher à ces nouveaux compagnons d’infortune.

Bien moins pesante que l’ambiance morbide de Dead Space, moins réussit graphiquement aussi, un peu à cause de visuels qui font dans le bleu glaciale et pas toujours très diversifiés en terme de construction des niveaux et de l’architecture assez spartiate de la colonie, Lost Planet 3 parvient néanmoins à nous entraîner dans une aventure qui est de loin la plus réussie de la saga. On suit les pérégrinations d’un héros pas aussi charismatique que pouvait l’être Isaac Clark mais qui parvient néanmoins à nous faire croire que le périple dans cet enfer de glace réservera son lot de surprises. Le bestiaire est surprenant voire par moment assez ingénieux, même s’il s’inspire très souvent de xénomorphes bien connu qui colonisent les galeries souterraines qui nous font automatiquement penser que toutes les races gluantes de l’espace ont été fécondées par la même reine, et il pourrait bien nous réserver encore quelques cris stridents dans les confins de l’espace pour cet fin d’été qui s’annonce très rencontre du troisième type.  
   
 

par Snake

> INFOS SUPPLÉMENTAIRES

Version:
Genre: Action
Age: dès 16 ans
Online: Oui
Date de sortie: 30.08.2013
Editeur: Capcom
Site officiel: http://www.capcom.co.jp/lostplanet/3/
Développeur: Spark Unlimited