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Army of Two: The Devil's Cartel
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GamesUP.ch
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Sur PlayStation 3 - Xbox 360

Le moins que l'ont puisse dire, c'est que Visceral Games, un des studio phare d'EA, ne chôme pas! En effet, en parallèle au développement de Dead Space 3 qui au moins techniquement s'annonce de haute volée, le studio de Redwood City en Californie s'est vu confier le troisième opus de la série de jeu en coopération Army of Two. On peut y voir la suite logique évidente à la nouvelle discipline fétiche de Visceral Games qui ont décidé de se pencher plus sérieusement sur les modes en coopération, comme nous avons pu le constater sur la preview de Dead Space 3.

Depuis 2008 et l'arrivée du premier Army of Two, qui offrait un concept intéressant et relativement peu usité bien qu'assez mal exploité, les temps ont changé. EA n'a peut-être pas su assez vite, assez bien saisir l'occasion de se placer en leader du marché des jeux à vocation coopérative et entre temps, d'autres TPS du même genre on vu le jour. Difficile donc, aujourd'hui, de se faire entendre.

Visceral Games a donc choisit la carte de la décontraction, notamment en conférence de presse lorsqu'il est question de leur nouvelle production, en reconnaissant humblement qu'il ne s’agira probablement pas du TPS de la décennie. Seule l'offrande d'une expérience fun et jouable leur est importante.
Et comme un changement de studio ne se fait jamais sans quelques menus virages plus ou moins secs, Visceral Games a décidé de faire sauter les deux têtes brulées qu'on avait l'habitude d'accompagner dans ces ersatz convaincant de troisième guerre mondiale. Bye bye Rios et Salem, les deux copains à gros bras et leurs passes de main à faire pâlir Ice Cube et ses meilleurs potes du ghetto, dites bonjour à Alpha et Bravo. Un duo masqué qui de part leur pseudonyme se font littéralement plus générique que n'importe quoi d'autre, difficile de s'attacher à un personnage qui porte le nom d'une lettre présente dans l'alphabet phonétique de l'OTAN (vous savez, Tango, Charlie, Zulu...). Cependant, le jeu garde un ton peu sérieux et les deux gaillards ont l'air d'être de joyeux bout-en-train eux aussi. Le scénario nous plonge dans la bataille contre un terrible cartel, comme son nom l'indique, quelques part en Amérique Centrale, au Mexique donc mais selon les développeurs un peu plus au Sud aussi.

Histoire de ne pas répéter les erreurs du passé, Visceral Games a effectuer un réel efforts sur la variétés des situations rencontrées et les surprises sont bien présente comme cette phase où le duo est séparé et mis en difficulté car personne ne surveille les arrières de l'autre. Les phases sont assez nettement mise en place de telle sorte que la monotonie soit brisée et que sans cesse l'un doit faire gaffe à l'autre, à tour de rôle. vous n'y échapperez pas, la coopération est ici plus que dans les autres jeux de la licence, vitale. Un coup, ce sera votre partenaire qui grimpera dans un hélico histoire de vous libérer un passage avec un barrage de 7.62 du feu de Dieu et la fois d'après, ce sera à vous de protéger votre compagnon blessé en plein centre d'une place à ciel ouvert. Et les habitués des Army of Two, et des TPS en générale savent que les places à ciel ouvert, c'est synonyme que gros bordel où les guet-apens arrivent de partout.Une autre phase nous placé face à un hélicoptère d'assaut où le premier personnage devait tout faire pour maintenir les ennemi au sol à distance afin que son camarade puisse en toute tranquillité canarder le monstre de métal.
Clairement, les situations de coopération se sont multipliées et l'ennui s'installe que très rarement, pour ne pas dire du tout.

Le mode Agro qui permettait auparavant de résister un peu mieux aux balles adverses est ici remplacé par un mode Overkill. Utilisable à partir d'un certain seuil de points que l'on obtient en réalisant des headshot et autres exploits de ce genre (tir lointain, mort "discrète" car l'autre joueur aura fait diversion pendant que vous prenez l'ennemi à revers etc), l'Overkill permet non seulement de résister aux assauts adverses mais aussi de tirer à tout va sans recharger et sans user de munitions! Une sorte de mode Berserk que les passionnés de jeu de rôle connaissent bien, en somme.
Le système de couverture reste primordiale mais l'IA des unités ennemies ne semble pas follement convaincante. La qualité du level design aidant, les petites stratégies d'avancement à établir avec son partenaire devrait être satisfaisante tout autant que l'étaient celles dans Army of Two : Le 40ème jour.

Ajouter à cela un moteur Frostbite 2 crée par le studio DICE (Battlefield) et très bien exploité par Visceral Games pour un rendu on ne peut plus hollywoodien. Textures honnêtes, bon jeux de lumière, effets spéciaux foisonnants, modélisation convaincante et aucune baisse de frame-rate n'a été constatée lors de cette démo. Le soft présente en sus une violence décomplexée à l'image de démembrement "finger in the nose" possible à la manière d'un Serious Sam à l'ancienne.

En bref, si on excepte les deux personnages affreusement bidons (comparés aux précédents évidemment, comparons ce qui est comparables), Army of Two: The Devil's Cartel est un bon jeu. Un brin en deçà des ambitions d'un certain Dead Space 3 ou de la recherche artistique et scénaristique de la future bombe de Naughty Dog: The Last of Us. Malheureusement, il aura du mal à se faire une place au soleil dans le monde cruel des TPS. Solide techniquement et sympathique point de vue gameplay, on redoute tout de même encore la redondance des situations, bien que Visceral Games garanti le contraire et la durée de vie reste à surveiller. En contrepartie, plus aucune chance pour le scénario ni pour la musique, quelconque. Le constat est donc pas si enjôleur que cela.

par Anakaris

> INFOS SUPPLÉMENTAIRES

Version:
Genre: Action
Age: dès 18 ans
Online: Oui
Date de sortie: 29 Mars 2013
Editeur: EA Games
Site officiel: http://www.visceralgames.com/home.action
Développeur: Visceral Games